Le local

Consommer local en privilégiant les circuits courts : facile, écologique et humain

En achetant vos produits comme les fruits et légumes, le miel, les tisanes, la farine, les produits horticoles… chez les producteurs locaux, vous agissez à plusieurs niveaux : écologique, économique et social. Les aliments doivent être aussi locaux que possible, de saison, essentiellement frais (industrialisés au minimum) et issus de cultures d’échelle appropriée.
Si vous privilégiez des aliments cultivés et produits de manière écologique, ces valeurs seront d’autant plus renforcées.
La façon dont nous choisissons de produire, de transporter, de vendre, de cuisiner et de manger nos aliments a des implications énormes, qui vont de l’organisation de nos sociétés et de nos paysages jusqu’à une influence sur notre faune et notre propre bien-être ; de la qualité du sol jusqu’à celle de l’air.

Le livre « Manger local » de Lionel Astruc et Cécile Cros (édition Actes Sud) regorge de solutions pour tous pour s’approvisionner et produire ensemble. Pour vous mettre l’eau à la bouche et faire germer des idées, voici les titres des chapitres :

  • Soutenir la production locale : lancer une AMAP, créer un marché de producteurs, organiser un réseau de paniers, approvisionner la cantine de l’école en produits locaux et bio, créer un système d’échange libre (Sel), monter un jardin de Cocagne
  • Réapprendre à valoriser, conserver, cuisiner les aliments : préparer des conserves naturelles, cuisiner local, faire son pain à plusieurs dans un four de quartier ou de village, construire un four en terre crue, cuisiner les plantes, les champignons et les fruits sauvages.
  • S’initier ensemble au jardinage et à l’agriculture bio : séjourner en ferme d’accueil, s’engager comme bénévole dans une ferme bio, séjourner dans un centre d’écologie pratique, le parc écologique Terre Vivante.
  • Le potager bio, du démarrage à l’autosuffisance : démarrer un potager, utiliser et reproduire des semences locales, protéger les semences paysannes, organiser un troc de plantes, tendre vers l’autosuffisance, la résilience.
  • Se mobiliser en ville : cultiver les balcons, les terrasses et les toits en ville, la guerilla gardening, créer un compost urbain collectif, produire son miel en ville.
  • Ensemble, c’est mieux : du jardin partagé à l’agriculture communautaire : se réunir autour d’un jardin partagé, créer une ferme communautaire, monter un éco-hameau, mettre les initiatives locales en réseau.
  • Investir la terre : faire un stage professionnel, se reconvertir dans un métier agricole, s’associer pour un financement solidaire des terres.

Vous pouvez également consulter les sites suivants :

http://www.laruchequiditoui.fr/

Produit par ici

NearBees

En mettant en contact les apiculteurs amateurs et les consommateurs, les fondateurs allemands de la plateforme collaborative NearBees veulent lutter contre l’importation de miel contenant des OGM ou des pesticides et les émissions de carbone qu’elle génère. Des facteurs responsables, en partie, du déclin des abeilles.

Contamine-sur-Arve